Michael D. Amitin, pur produit de l’explosion culturelle et psychédélique des 60’s, le poète, romancier, compositeur et musicien Michael D.
Michael pris sous son bras, son stylo, sa guitare, une cargaison d’idées et se mit en marche de sa natale Californie du Sud.
Il poussa plus au sud encore, jusqu’à San Diego, avant de rejoindre San Francisco en stop sur la Highway 101, puis plus à l’est, écumant les bourgs enfumés et les gargotes de dépôts ferroviaires de l’Ouest du Colorado, où il vécut quelques années avant de sillonner les highways de cette Amérique dont il écoutait battre le cœur dans les clubs et salles de concert où il se produisait, comme dans les couloirs des bowlings.
Après un premier groupe de lycée, alors qu’il était étudiant à l’Université de San Diego, Michael D.
Amitin forma, avec quelques amis musiciens, le groupe The Late Ted Shade. Alors qu’ils jouaient à Los Angeles et ses alentours, ils furent remarqué par Paul Rothschild, le célèbre producteur des Doors et de Janis Joplin.
S’en suivit un premier EP, produit par Elektra Records.
Quelques années plus tard, à Detroit, l’iconique ville du Michigan, le nouveau groupe de Michael, Jemima PuddleDuck, signa un contrat avec RCA Records et l’influent producteur de Rhythm N’ Blues Don Davis.
Le groupe enregistra son album inaugural, First Fire, dans les studios Manta Sound, à Toronto.
L’album fut un succès régional et obtint un bon classement avec le titre de Michael, Pine In The Wind, qui fut largement diffusé dans les radios du sud.
En tournée intensive à travers les États-Unis, la chance se présenta à nouveau lorsque Don Davis, à la recherche de chansons pour d’autres artistes qu’il produisait, appela Michael.
Davis enregistra un autre titre de Michael D. Amitin, Morning Sun Looks Blue avec le légendaire chanteur de studio David Ruffin (The Temptations, My Girl). Morning Sun Looks Blue fut distribué comme single tiré du premier album solo de Ruffin chez Warner Bros.
Records. Peu après, le titre de Michael D. Amitin Tears Fall On My Pillow fut enregistré avec Natalie Cole, suivi par Catalog, qui fut lui enregistré avec l’artiste country Johnny Rodriguez.
Michael D. Amitin joua brièvement avec divers groupes, dont Voice of the Forest, un ensemble aux inspirations africaines qui joua principalement pour la préservation de la Forêt primaire aux côtés d’activistes environnementaux, ainsi que le groupe psychédélique et expérimental Radio I Ching qui signa chez Relix Records.
Cette dernière enseigne diffusa un autre single de Michael; Long Way To The Graveyard. Avec l’album Sea Spiders, Michael préféra l’aventure de l’auto-production, écrivant et produisant l’album avec un ancien complice du The Late Ted Shade, Marty Eldridge.
Sont également présent sur ce disque, Walfredo Reyes, percussionniste de Santana et Joe Craven, venant du combo Jerry Garcia (guitariste du Grateful Dead) / David Grisman.
Michael D. Amitin finit par explorer plus à l’est…jusqu’aux rues pluvieuses de Paris où il vit désormais depuis huit ans.
Se produisant dans différents clubs de la ville, Michael a entamé un nouveau périple musical; un album proposant une voix de mêlécasse inspirée par la route et emplie d’amour, de beauté, de perte et de la ténacité que procure la musique.
Son dernier album « Hippolyte Street Jam » est une compilation de jams spontanées, dans de nombreux styles en studio, mélangées avec des chansons country-blues, certaines enregistrées avec des amis, d’autres seules à Los Angeles et à Paris.
Sur cet album, Amitin joue de la mandoline, de la mandoline à octave, du cuatro Puerto Rican, des guitars, et chante ses chansons originales.
L’album est sorti en 2019 sur le label “Hippolyte Records” d’Amitin, et peut être écouté ou acheté sur Itunes, cdbaby et Spotify.
