Commune de Tigy

Un peu de géographie

La commune de Tigy, dite rurbaine, se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret et de l’aire urbaine d’Orléans. Elle est située à cheval sur la lisière de Sologne et le Val de Loire.

À vol d’oiseau, elle se situe à 25 km d’Orléans, préfecture du département, et à 10 km de Jargeau, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune jusqu’en mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Châteauneuf-sur-Loire dont elle est éloignée de 8 km.

Les communes limitrophes de Tigy sont : Neuvy en Sullias (3,5 km), Ouvrouer les Champs (4,5 km), Vienne en Val (5 km), Sigloy (5 km), Férolles (9 km), Vannes-sur-Cosson (10 km) et Sennely (16 km).

Deux sous-affluents de la Loire traversent le territoire de la commune : le Leu, affluent du Loiret et le Bourillon, affluent du Cosson.

La partie sud de la commune située en Sologne représente les deux-tiers du territoire communal. Vouée aux activités forestière et cynégétique, elle est couverte de nombreux étangs. La partie nord est située dans le Val de Loire où est développée une activité de culture céréalière et de maraîchage.

La commune est traversée par sept routes départementales et sillonnée par de plusieurs voies communales et chemins ruraux qui desservent les exploitations agricoles et forestières, les hameaux et les bourgs environnants et favorisent les randonnées pédestres et cyclistes.    

Un peu d'Histoire

« Tigy-sur-Loire », « Tigy-en-Sologne » : rien mieux que les deux noms qu’on donnait parfois à notre « bourg et paroisse » aux XVIIe et XVIIIe siècles ne sauraient définir la dualité fondamentale de son terroir. Celui-ci, d’une superficie totale de 4722 hectares, s’étend sur plus de 10 kilomètres du nord au sud. Dans la partie nord, le Val offre aux agriculteurs ses terres riches en alluvions fertiles. Au sud du village, les altitudes s’élèvent quelque peu. Elles passent de 110 à 120 mètres et atteignent bientôt 140 mètres. Ici commence la Sologne chère à Maurice Genevoix, avec ses forêts, ses étangs et ses châteaux de brique. Autant que la vie économique, l’histoire de Tigy est marquée par cette double appartenance. Le territoire de la commune a été très tôt fréquenté par l’homme, comme le prouvent les nombreux outils du paléolithique et du néolithique trouvés dans le Val, ainsi que les urnes funéraires de l’âge du bronze mises au jour dans une clairière du Bois des Hauts. Le village s’est développé sur une terrasse de la rive gauche de la Loire, non loin du fleuve, mais à l’abri de la plupart de ses inondations. Son nom évoque un domaine gallo-romain : Tettiacus, la villa de Tettius. L’influence du Val n’est pas moins sensible au Moyen Âge : Tigy dépend alors de plusieurs communautés religieuses, parmi lesquelles l’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et, surtout, celle de Fleury-Saint-Benoît, étroitement liée aux Carolingiens et aux premiers Capétiens.

À l’époque moderne, l’importance des seigneuries solognotes s’affirme progressivement : Montizambert, fief de la famille du Lac, qui a donné ses armoiries à Tigy ; la Caille, dont les maîtres, les Louault, puis les Lhuillier, sont également sieurs de la Mothe-Tigy ; la Matholière, propriété au XVIIIe siècle de la famille Robert.

Situé sur la route d’Orléans à Gien, le bourg compte plusieurs auberges.Il offre les services d’un notaire, d’un maître en chirurgie et d’une sage-femme. Au XIXe siècle, le rôle des grands propriétaires de Sologne se confirme. On sait l’intérêt que Napoléon III porte à la région. Sous le Second Empire, la population de la commune, qui avait déjà beaucoup augmenté dans la première moitié du siècle, continue de croître fortement : 629 habitants en 1801, 1276 en 1851, 1619 en 1872.

Le village se donne alors une nouvelle église, de style néo-gothique, achevée en 1871. Construit en brique de Sologne et en pierre de Fay, l’édifice a été le témoin des bombardements de juin 1940 et des combats du 20 août 1944. Il abrite un retable et des lambris du XVIIe siècle classés parmi les Monuments Historiques. Ces boiseries proviennent de la chapelle Sainte-Anne d’Orléans, où se réunissait la confrérie des menuisiers de la ville. Mais Tigy ne se contente pas d’offrir aux touristes un des chefs-d’œuvre de nos anciens artisans. Son Musée de l’Artisanat rural ancien, qui présente dans ses douze salles plusieurs centaines d’outils et d’émouvantes reconstitutions (forge, ateliers du sabotier, du menuisier et du tonnelier, intérieur rural et épicerie de village), est maintenant devenu, selon le mot d’un journaliste, une « valeur sûre » de l’Orléanais.

Armoiries de Tigy

Elles ont été adoptées le 15 novembre 1983 par le Conseil Municipal de Tigy.

  • Lecture

« D’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses d’argent et en pointe d’une fleur de lys d’or »

( azur = bleu – le chef désigne la partie supérieure du blason – les roses sont des roses héraldiques)

  • Valeur historique : armes des DULAC

Une lettre déjà ancienne de la Bibliothèque Nationale indiquait que le seul blason mentionnée par l’Armorial Général d’HOZIER pour la paroisse de Tigy était celui des DULAC. Les DULAC ( ou du LAC) étaient seigneurs de MONTIZAMBERT depuis la fin du XVIe siècle. Il s’agit d’une très illustre famille dont l’un des membres a été gouverneur du duché d’Orléans au début du XVIe siècle.

  • Valeur symbolique actuelle : meubles et couleurs de l’Orléanais

Le fond d’azur et la fleur de lys d’or symbolisent l’appartenance à l’Orléanais. On le retrouve d’ailleurs dans les armes du Loiret.

La rose tend également à devenir un des symboles de l’Orléanais. Le chevron peut symboliser la limite entre Val et Sologne.                                                          

Patrimoine

Dans le bourg :

  • église Saint-Martin, édifice néo-gothique ( fin des années 1860 et tout début des années 1870) qui abrite un remarquable mobilier classé parmi les Monuments Historiques ( retable architecturé de hauteur et lambris du XVIIe siècle, autel-tombeau et autel-chasublier du XVIIe siècle)
  • ancienne « prison » construite en 1873,

Au sud du bourg ( route de Vannes-sur-Cosson) : statue de Notre-Dame du Bon Secours ( souvenir de l’inondation de 1856)

En Sologne, quelques châteaux que l’on peut voir ou apercevoir de la route :

  • la Matholière ( XVIIIe – XIXe siècle)
  • Montizambert, La Caille et Chérupeaux (XIXe siècle)

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